2019 : une année cinématographique chargée, une année forte, marquée par de gros succès au box office et une très bonne fréquentation des salles de cinéma. Mais qu’a-t-on retenu des films de 2019 ? Quels sont ceux qui nous ont marqués ? Et ceux de la décennie ? L’heure du bilan a sonné et une partie de l’équipe d’Artec a accepté de partager librement ses coups de cœur de l’année (et de la décennie !)…
Notre top 3 (ou plutôt top 2) :
Youen – Gérant d’Artec
Coups de cœur 2019
Une belle époque de Nicolas Bedos
Joker de Todd Phillips
Coups de cœur de la décennie
Intouchables d’Éric Toledano & Olivier Nakache (2011)
La La Land de Damien Chazelle (2017)
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Catherine – Cinéma de Pompignac
Coups de cœur 2019
Green Book : sur les routes du sud de Peter Farrelly
« Un film qui a su émouvoir un public averti, assistant à la confrontation de 2 hommes au pire de l’âme humaine, qui vont dépasser leurs préjugés pour découvrir leur humanité commune. La générosité et l’humour dont ils font preuve les guérissent. Très actuel. »
Parasite de Bong Joon-ho
« Cette fable-thriller-comédie aux allures de lutte des classes possède une progression fascinante et originale. Une critique sociale poignante, un scénario puissant et une réalisation impeccable, tout est réuni pour avoir un chef-d’œuvre. Une très grande réussite pour Bong Joon-ho et une Palme d’or entièrement méritée. »
Donne moi des ailes de Nicolas Vanier
« Ce récit un peu magique inspiré d’une histoire vraie, a aussi vocation à sensibiliser sur la question de la biodiversité. Et c’est très émouvant d’assister à la difficulté de survivre pour ces oiseaux. »
Hors Normes d’Olivier Nakache & Éric Toledano
« Un film qui rend hommage au combat que des femmes et des hommes engagent tous les jours au service du handicap, ici l’autisme. C’est un film rare et intense, écrit comme un appel à l’espérance. »
Sorry we missed you de Ken Loach & Gloria Mundi de Robert Guédiguian
« Deux films humanistes, qui mettent à mal le développement de l’ubérisation et ses effets pervers, les souffrances des familles aux valeurs humanistes, la perte de la solidarité au profit de l’individualisme. »
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Émeric – Cinéma de Montendre
Coups de cœur 2019
Les Misérables de Ladj Ly
Guillaume – Cinéma de Gujan-Mestras
Coups de cœur 2019
Les oiseaux de passage de Ciro Guerra, Cristina Gallego
« Une passionnante fresque criminelle, où une famille d’indigènes colombienne va se retrouver au milieu d’une guerre des cartels. Les personnages se trouvent pris au piège entre deux univers avec chacun ses propres lois et traditions. Comme dans les meilleurs films du genre, nous partageons avec eux dans les moments les plus difficiles leurs dilemmes, leurs doutes et leur désespoir. »
Les Éblouis de Sarah Suco
« Un sujet difficile mais Sarah Suco en tire un très joli film au ton juste, parfois dur mais sans effets chocs, avec une jeune actrice (Céleste Brunnquel) prometteuse. »
J’ai perdu mon corps de Jérémy Clapin
« Une superbe animation, une narration inventive mais surtout deux touchantes histoires qui n’en font qu’une. Je ne pensais pas qu’une main pouvait être aussi attachante. »
Parasite de Bong Joon-ho
« Une Palme d’Or amplement méritée pour Bong Joon-ho, un métrage intelligent et riche mais qui reste accessible. »
Mention spéciale pour The Lighthouse de Robert Eggers
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Kevin – Cinéma de Blaye
Coups de cœur 2019
Lisa – Cinéma de Salles
Coups de cœur 2019
Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma
« Très beau. Un film d’époque avec un jeu d’acteur très juste et une photographie sublime, le tout non sans émotion. »
Parasite de Bong Joon-ho
« Un très bon thriller avec une superbe mise en scène et qui nous tient de bout en bout. »
It Must Be Heaven d’Elia Suleiman
« Un film un peu hors du commun, qui rappelle Tati, une belle photographie, un son et une BO travaillés. »
La Favorite de Yorgos Lanthimos
« Film historique de Yorgos Lanthimos, atypique par ses plans, sa musique et la tension qui règne, très bien joué et une reconstitution historique plutôt juste. »
Midsommar d’Ari Aster
« La bonne découverte parmi les ovni filmographiques. »
Les enfants de la mer d’Ayumu Watanabe
« Un très beau film d’animation, des images fascinantes, un conte écologique. »
J’ai perdu mon corps de Jérémy Clapin
« Une réussite dans l’animation, une histoire bien construite, un film touchant. »
The Bra de Velt Helmer
« Pour son originalité. Une drôle d’histoire qui se déroule dans de beaux paysages. »
Les Invisibles de Louis-Julien Petit
« Pour son côté humain et les voix qu’il porte. »
Grâce à Dieu de François Ozon
« Parce que c’est un sujet sensible qui tombait à point nommé, très bien mené, réussi. »
Marjorie – Médiatrice culturelle
Coups de cœur 2019
La Vie invisible d’Euridice Gusmao de Karim Aïnouz
« Une magnifique romance féministe au cœur d’une société brésilienne patriarcale. Envoûtant. Et puis qu’est-ce-qu’on les aime les deux héroïnes ! »
Ne croyez surtout pas que je hurle de Frank Beauvais
« Le film le plus hallucinant de l’année ! Un texte autobiographique très intime récité en voix off par le réalisateur, « illustré » par une succession de plans tirés de tout un tas de films obscurs de tous horizons (des plans extraits des films d’Aldo Lado !). Un de ces films qu’on regarde la bouche ouverte sans cligner des yeux tout le long. »
Midsommar d’Ari Aster
« Quand on cherche à trouver enfin LE bon film d’horreur du moment et qu’on tombe sur celui-ci… whaouh ça fait du bien ! Le scénario est génial (même si on pense beaucoup au film The Wicker Man), c’est bourré de trouvailles visuelles, la tension est là, c’est glaçant… un film qui reste dans les esprits. »
Parasite de Bong Joon-ho
« Bong Joon-ho enfin récompensé, ça fait tellement plaisir ! Encore une prouesse du géniallissime réalisateur sud-coréen, qui manie si bien les ruptures de ton. C’est drôle, c’est palpitant, c’est gore, tout est là ! Le film parfait. »
L’Heure de la sortie de Sébastien Marnier
« Qui a dit que les films de genre français étaient mauvais ? Un film qui joue beaucoup avec les codes du cinéma de genre américain de la grande époque (Carpenter, Hooper, Craven…) pour mieux s’en détourner et s’ancrer dans une réalité sociale bien d’aujourd’hui. La bonne surprise pour les amateurs du genre, les fans de Zombie Zombie (pour la BO !), d’enfants qui font peur et de Laurent Lafitte (de la Comédie française). »
Coups de cœur de la décennie
Melancholia de Lars Von Trier (2011)
« Mon plus beau souvenir de séance de cinéma, le film dont l’esthétique m’a le plus bouleversée. Le prologue sublime, le slow motion, Charlotte Gainsbourg, Wagner… j’ai eu l’impression que tout ce qu’il y a de plus beau au monde était là. »
Rubber de Quentin Dupieux (2010)
« Le plus beau film sur un pneu jamais réalisé. Le décor est super, on retrouve plein de références qu’on aime (Cronenberg etc.) et le protagoniste est vraiment touchant, seul, usé par la vie et les obstacles qui se présentent sur son chemin. Je crois que j’ai aimé ce pneu (et après ça, Quentin Dupieux) plus que tout ! »
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Nicolas B – Programmateur
Coups de cœur 2019
Grâce à Dieu de François Ozon
« Une chronique vertigineuse du combat de ces nombreuses victimes d’acte de pédophilie, dont la méticulosité décuple l’émotion, servie par une interprétation bouleversante. Loin d’un brûlot « bouffe-curé », un grand film politique. »
Nicolas P – Cinéma de Gujan-Mestras
Coups de cœur 2019
L’heure de la sortie de Sébastien Marnier
La Favorite de Yorgos Lanthimos
Los Silencios de Beatriz Seigner
Sibel de Çağla Zencirci & Guillaume Giovanetti
Le Daim de Quentin Dupieux
Le Chant de la forêt de João Salaviza & Renée Nader Messora
Parasite de Bong Joon-ho
Give me liberty de Kirill Mikhanovsky
J’ai perdu mon corps de Jérémy Clapin
It Must Be Heaven d’Elia Suleiman
Dead Man de Jim Jarmusch (ressortie en version restaurée)
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Nicolas R – Ex-directeur d’Artec
Coups de cœur 2019
Green Book : sur les routes du sud de Peter Farrelly
« Une performance scénaristique et d’acteurs, qui parviennent à transmettre avec sobriété toute la profondeur de leurs émotions. »
Le Chant du Loup d’Antonin Baudry
« Un film d’action français qui parvient à allier sobriété, performance technique et d’acteurs, tension et réalisme. Un film qui fait vibrer, au propre et au figuré. »
Les Invisibles de Louis-Julien Petit
Parasite de Bong Joon-ho
Dumbo de Tim Burton
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Sébastien – Cinéma de Saint-Médard-en-Jalles
Coups de cœur 2019
Les Misérables de Ladj Ly
« Le meilleur film de l’année 2019. Associer son film à un monument de la littérature française c’est
très audacieux. C’est également très réussi car Ladj Ly saisi la France dans « sa grandeur
symbolique » et nous présente ses enfants. »
Green Book : sur les routes du sud de Peter Farrelly
« Parce qu’on rigole et qu’on frissonne. Un bel exemple de comment traiter du racisme avec humour.
Ce film réussit là où d’autres (Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu, par exemple) ont échoué. »
L’époque de Mathieu Barreyre
« Parce que la nuit, les langues se délient. Un beau documentaire qui invite au discours
intergénérationnel. J’ai eu l’impression que le film avait été écrit pour moi. « On vit une putain
d’époque mon frère ! » »
Les oiseaux de passage de Ciro Guerra & Cristina Gallego
« Parce que j’adore le cinéma sud-américain. On démarre sur du cinéma ethnographique et on finit
dans un conte aux airs de tragédie grecque en passant par le genre western, le film de gangster et
même une touche de Tarantino. »
Le daim de Quentin Dupieux
« Parce que c’est un des rares réalisateurs a explorer le genre humour. Quentin Dupieux met en scène
magnifiquement bien les fous. C’est très drôle, c’est effrayant en même temps et c’est tourné en
Béarn ! »
Coups de cœur de la décennie
La Grande Belleza de Paolo Sorrentino (2013) & Interstellar de Christopher Nolan (2014)
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Sophie – Cinéma de Blaye
Coups de cœur 2019
Stéphanie – Programmatrice Art & Essai
Coups de cœur 2019
Los silencios de Beatriz Seigner
Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma
Loups tendres et loufoques
Les oiseaux de passage de Ciro Guerra & Cristina Gallego
Bacurau de Kleber Mendonça Filho, Juliano Dornelles
Qui a tué Lady Winsley d’Hiner Saleem
Douleur et gloire de Pedro Almodovar
Coup de cœur de la décennie
Mia Madre de Nanni Moretti (2015)
« L’œuvre somme d’un de mes cinéastes préférés. J’ai ressenti une émotion extraordinaire. »
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